Tour De France 2015, ecco come potrebbe essere il percorso
4 juillet - 1ère étape : Utrecht – Utrecht
C’est un chrono de 13,7 kilomètres qui attendra le peloton pour le grand départ du Tour 2015. Un chrono aux Pays-Bas à Utrecht, qui accueillera le Tour de France pour la première fois de son histoire. Ce n’est donc pas une étape en ligne mais un exercice chronométré qui donnera assurément le maillot jaune à un spécialiste de l’exercice. Pas d’ambition de maillot jaune donc pour un sprinter, surtout que ce ne sera pas un prologue avec une telle distance mais bien un contre-la-montre qui se déroulera dans les rues d’Utrecht. Ça risque donc d’être technique, attention à ne pas perdre le Tour dès le premier jour sur une imprudence.
5 juillet – 2ème étape : Utrecht - Neeltje Jans
La deuxième étape partira d’Utrecht, c’est officiel. Par contre, pour la destination, rien n’a encore été assuré. Mais la plupart des sources recoupent vers une île artificielle de la Province du Zeeland, Neeltje Jans. Le parcours longera la côte sur son final et le peloton sera sujet à des possibilités de bordures. De quoi animer ce début de Tour de France et la deuxième étape.
6 juillet – 3ème étape : Anvers - Mur de Huy
La troisième étape est sujette à beaucoup de rumeurs. Si l’arrivée en Belgique et le départ d’Anvers semble la seule piste possible, le nombre de jours dans le “Plat pays“ est encore indécis. Deux jours ou trois ? Le Vélo-Club suit la piste d’une arrivée mythique sur le Mur de Huy, qui aurait une vraie saveur de Flèche Wallonne. Huy n’a jamais accueilli l’arrivée d’une étape du Tour mais a été trois fois ville départ en 1995, 2001 et 2006. Seuls les grands se sont imposés sur ces étapes, Indurain, Jalabert et McEwen. 9 ans après le dernier passage du Tour sur le Mur de Huy, un nouveau grand nom pourrait ajouter son nom au palmarès.
7 juillet – 4ème étape : Seraing - Cambrai
Si Huy avait lancé les coureurs vers Seraing en 1995, cette dernière devrait lancer l’étape suivante pour la quatrième étape du Tour 2015. La ville a en tout cas été citée à de nombreuses reprises dans les possibilités pour 2015 et pourrait être le départ d’une véritable étape de classique. Car après l’arrivée vallonnée sur le Mur de Huy, il se pourrait bien qu’il y ait un fort goût de Roubaix sur l’étape suivante avec un périple vers la Nord de la France et quelques secteurs pavés. Prudhomme a assuré qu’il n’était pas impossible de retrouver des pavés sur deux éditions de suite. L’étape promet d’être dantesque.
8 juillet – 5ème étape : ? - Amiens
La 5ème étape de ce Tour de France devrait partir du Nord-Pas de Calais, mais aucune ville n’est vraiment sortie du lot pour accueillir le départ de cette 5ème étape. Le peloton devrait par contre rejoindre Amiens, ce qui est une quasi certitude selon France Bleu. A priori pas de difficulté majeure tout au long du parcours, et les sprinteurs devraient être à la fête lors de l’arrivée dans la capitale picarde. Le Tour n’est plus passé à Amiens depuis 2004, mais la ville accueillait le départ de la 5ème étape qui avait vu le succès de Stuart O’Grady à Chartres. D’autres sprinters s’y sont imposés comme Mario Cipollini en 1999, date de la dernière arrivée dans la cité picarde.
9 juillet – 6ème étape : Abbeville - Le Havre
Lorsque Christian Prudhomme s’est rendu en Australie, il a évoqué le fait que le Tour rende hommage aux soldats australiens en cette année de centenaire de l’Anzac Day. Amiens et Abbeville semblent être les deux pistes les plus sérieuses pour le départ de cette 6ème étape. D’après France-Bleu, le peloton devrait aussi passer par Villers-Bretonneux, où se situe le mémorial franco-australien avant de rallier Le Havre. Côté sportif, tout devrait se jouer au sprint, à moins que le vent ne soit de la partie si le peloton longe les côtes normandes… Mario Cipollini est également le dernier vainqueur au Havre, c’était en 1995.
10 juillet – 7ème étape : Livarot- Fougères
Si la rumeur se confirme ce serait un départ inédit pour Livarot qui se situe au cœur du pays d’Auge. Suivant la volonté des organisateurs, le tracé de l’étape pourrait ressembler à un mini Liège-Bastogne-Liège, au travers des routes vallonnées du Pays d’Auge et de la Suisse-Normande. L’arrivée devrait se faire dans la cité médiévale de Fougères, et pourrait fortement ressembler à celle de Lisieux qui avait, au terme d’un sprint en faux-plat montant, vu la victoire de Boasson Hagen en 2011.
11 juillet – 8ème étape : Rennes-Mûr de Bretagne
La capitale bretonne n’a pas revu le peloton du Tour de France depuis 2006 et un contre-la-montre indivi qui avait souri à l’Ukrainien Serhiy Honchar, et devrait selon toute vraisemblance être ville départ de cette 8ème étape. Quand à Mûr-de-Bretagne, qui sera sans aucun doute ville arrivée, tout le monde se souvient de la victoire de Cadel Evans devant Alberto Contador en 2011. Si le profil de l’étape ne devrait pas permettre de réels écarts, les favoris devront être vigilants quant aux éventuelles cassures pouvant survenir dans l’ascension finale. Mûr-de-Bretagne devrait encore sourire à une grosse pointure.
12 juillet – 9ème étape : Vannes-Plumelec (CLM par équipes)
Absent de l’édition 2014, le contre-la-montre par équipes devrait faire son retour en 2015, et c’est entre Vannes et Plumelec que les coureurs s’adonneront à cet exercice particulier qui avait souri à Orica en 2013 du côté de Nice. Côté sportif, les équipes de rouleurs devraient s’en donner à cœur joie, tandis que les grimpeurs tenteront de limiter la casse avant l’arrivée des Pyrénées, même si la côte de Cadoudal ou devrait se situait l'arrivée pourrait changer la donne. Sa pente moyenne de 6,2 % et un dénivelé qui passe de 43 à 154 m sur 1,8 km devrait revêtir toute son importance pour les équipes, car le temps est pris sur le 5ème coureur, et il s'agira pour les leaders de ne pas faire exploser leurs coéquipiers afin de ne pas perdre de précieuses secondes lorsque le 5ème franchira la ligne.
Plumelec avait déjà accueilli un contre-la-montre par équipes, c’était en 1982 et l’équipe Ti-Raleigh-Campagnolo de Jan Raas avait remporté la mise. La ville bretonne avait reçu par la suite plusieurs étapes et notamment vu Erik Zabel s’imposer en 1997. Le dernier succès à Plumelec remonte à 2008, et malgré l’attaque puissante de Kim Kirchen, c’est Alejandro Valverde qui avait mis tout le monde d’accord, devançant Philippe Gilbert et Jérôme Pineau.
14 juillet – 10ème étape : Pau – Cauterets
Au lendemain du jour de repos, qui permettra aux coureurs d’effectuer tranquillement le transfert entre la Bretagne et les Pyrénées, ce sera jour de fête nationale. Et Pau, qui pourrait bien être la ville d’arrêt pour la journée de repos, devrait accueillir le départ de la 10ème étape pour se diriger vers Cauterets. Si cette étape est certifiée par Sud Ouest, la date n’est pas encore certaine, mais il parait logique que cela se passe dans cet ordre.
On ne présente plus la cité paloise qui a déjà accueilli à de nombreuses reprises le Tour et qui est une des villes les plus traversées par la Grande Boucle. En revanche Cauterets n’a reçu le Tour qu’à trois reprises après guerre, deux fois en partance de Pau. Jesus Lorono avait levé les bras en 1953 avant que son compatriote Miguel Indurain ne l’imite en 1989 sur le Col du Cambasque. Cauterets pourrait-être le théâtre d’un joli feu d’artifice.
15 juillet – 11ème étape : Tarbes - Arette-La Pierre Saint-Martin
Si cette étape pourrait être interchangée avec la précédente, elle devrait être difficile, partant de Tarbes, pour aller chercher la commune d’Arette sur le Col de la Pierre Saint-Martin, à la frontière espagnole. Il y aura une valeur historique, deux jours après la célébration de la Junte de Roncal, un traité dont les origines sont assez sombres. Après 2010 et 2012 où la station s’était déjà signalée pour accueillir le peloton du Tour, 2015 devrait être la bonne. Tarbes n’est pas novice et a déjà vu le Tour une bonne dizaine de fois. La dernière fois, Fédrigo s’y était imposé, c’était en 2009.
16 juillet – 12ème étape : Lannemezan-Plateau de Beille
Pour la dernière étape pyrénéenne, c’est une nouvelle belle bataille qui devrait avoir lieu avec sans aucun doute une arrivée au Plateau de Beille, selon plusieurs médias ariégeois. Une étape qui partira logiquement de Lannemezan.
Cette étape n’est pas un classique mais elle a eu lieu a deux reprises depuis le début du siècle. En 2002 et 2004, Lance Armstrong s’était imposé avant que son nom ne soit rayé du palmarès. Après ces deux faits, le Plateau de Beille a vu les victoires d’Alberto Contador et Jelle Vanendert, respectivement en 2007 et 2011.
17 juillet – 13ème étape : Castres-Rodez
Castres a parfois été utilisée comme porte d’entrée ou de sortie du massif pyrénéen. Encore une fois, cette ville de rugby (champions de France de D1 en 2013 et finalistes en 2014) devrait se muer aux couleurs du cyclisme pour une journée. De quoi accueillir une étape du Tour selon Centre Presse.
Le peloton devrait rejoindre Rodez, qui n’a accueilli l’arrivée d’une étape du Tour qu’à une reprise dans la période après-guerre. Très peu d’informations sur cette étape qui semble pourtant très probable. En 1984, la victoire était française avec le succès de Pierre-Henry Mantheour. Depuis la Grande Boucle n’est revenue qu’une seule fois à Rodez, elle accueillait le départ de la 13ème étape en 2010 et Alexandre Vinokourov s’était imposé.
18 juillet – 14ème étape : Rodez-Mende (Montée Jalabert)
20 ans après l’exploit de Laurent Jalabert, le peloton du Tour devrait revenir arpenter les routes qui ont fait la notoriété du coureur français le 14 juillet 1995. Si l’étape partant de Rodez devrait convenir à merveille aux baroudeurs, nombreux seront sûrement les supporters français qui rêveront d’un exploit de Thibaut Pinot ou de Romain Bardet en haut de la montée Jalabert. Attention tout de même, la montée convient aussi aux Espagnols. Les deux derniers vainqueurs en date à Mende sont Marcos Serrano et Joaquim Rodriguez, respectivement en 2005 et 2010. Le Tour passe donc à Mende tous les 5 ans (sauf en 2000), il ne fait donc aucun doute que le Tour y passera en 2015.
19 juillet – 15ème étape : Mende-Valence
Si l’information se confirme, cette 15ème étape devrait être la deuxième journée consécutive destinée aux attaquants. A l’approche du massif alpin, les favoris de ce Tour 2015 voudront certainement se préserver et ne pas effectuer d’efforts superflus en vue de la dernière ligne droite avant Paris. Il est à noter que ce sera seulement la seconde fois que Valence accueillera le Tour de France, après un premier passage en 1996 qui avait souri au colombien « Chepe » Gonzalez.
20 juillet – 16ème étape : Montélimar-Gap
La première étape alpestre de ce Tour 2015 devrait aboutir à Gap, selon les dernières rumeurs. Pas de final au sommet pour l’arrivée dans les Alpes. Déjà ville-étape 17 fois depuis 1947, l’arrivée dans le chef-lieu des Hautes-Alpes devrait permettre une première explication entre les leaders si la situation est favorable, même si selon le tracé, une victoire de l’échappée matinale s’avère aussi probable. Il y a deux ans, Gap était ville arrivée de la 16ème étape et c’est Rui Costa qui s’était imposé prenant le meilleur sur ses compagnons d’échappée dans un final accidenté.
22 juillet – 17ème étape : Digne-Pra Loup
Le Tour de France n’avait pas fait étape à Pra-Loup depuis 1980 – victoire du belge De Schoenmaecker – et devrait donc revenir en 2015 pour la première arrivée au sommet dans le massif alpin. Nul doute que les challengers du maillot jaune se feront un plaisir de tenter de bouleverser la hiérarchie à moins d’une semaine de l’arrivée à Paris. En 1975 Bernard Thévenet s’était imposé à Pra-Loup. Une étape dans le sud des Alpes qui devrait partir de Digne et qui promet du spectacle.
23 juillet – 18ème étape : Gap- La Toussuire
Après une boucle dans le sud des Alpes, il est probable de voir le peloton retourner à Gap pour rejoindre la Savoie. Après avoir accueilli une arrivée et une journée de repos, le chef-lieu des Hautes-Alpes est la porte d’entrée vers la bataille finale. Et la première bataille devrait avoir lieu sur les pentes de la Toussuire, arrivée la plus probable, et d’ailleurs la plus citée.
Si c’est avéré, ce serait la troisième arrivée du Tour à la Toussuire. La première avait eu lieu en 2006 et c’est le Danois Michael Rasmussen qui s’était imposé. En 2012, Pierre Rolland y avait confirmé son succès de l’année précédente sur l’Alpe d’Huez.
24 juillet – 19ème étape : Saint-Jean de Maurienne – La Rosière Montvalezan
Après avoir été snobé sur la dernière édition, la Savoie, et plus précisément la Maurienne, aura le droit à un joli cadeau. Celui de voir le Tour parcourir ses routes durant trois jours. Car après l’arrivée à la Toussuire, c’est Saint-Jean de Maurienne qui devrait accueillir le départ de la 19ème étape. Cette dernière a posé sa candidature selon Velowire et les hôtels y sont déjà complets la veille et le jour de l’étape, selon Le Dauphiné Libéré. Il y a donc de fortes chances que le peloton y soit le 24 juillet pour une belle étape. En effet, Velowire a poussé les recherches pour amener à une probable arrivée inédite à la Rosière-Montvalezan, ascension qui a été “testée“ cette saison en accueillant l’arrivée de l’avant dernière étape du Tour de l’Avenir. Miguel Angel Lopez, futur vainqueur du général, y avait forgé son succès en levant les bras à l’arrivée.
Côté sportif, Saint-Jean de Maurienne avait été le théâtre de l’un des plus grands scandales du cyclisme en 2006. Landis, victime d’une fringale la veille, entamait les grandes manœuvres dès les premiers cols et s’envolait seul à la mi étape pour finalement terminer avec 6 minutes d’avance à Morzine et revenir à 30 petites secondes de Pereiro alors qu’il restait un contre-la-montre. Il sera par la suite rattrapé par la patrouille pour dopage et son futur succès sur le Tour lui sera retiré. Mais Saint-Jean de Maurienne a aussi vu de belles histoires avec la victoire de Sandy Casar en 2010. La ville avait accueilli le départ de la 12ème étape en 2012.
25 juillet – 20ème étape : Modane-L’Alpe d’Huez
Le peloton retrouvera l’Alpe d’Huez en 2015. Sans aucun doute, Le Dauphiné Libéré et les médias alpins croient savoir que le mythique col et ses 21 lacets constitueront l’arrivée de l’avant dernière étape. Et l’étape devrait aussi partir de Maurienne. Velowire penche pour la solution de Modane, ce qui amènerait un rappel de l’édition 2011 du Tour où la 19ème étape reliait Modane à l’Alpe d’Huez. Pierre Rolland y avait remporté la plus belle victoire de sa carrière. Ce départ de Maurienne permettrait de confirmer la thèse du Dauphiné Libéré qui parle de deux départs dans la région.
L’Alpe réussit grandement aux Français puisque le dernier vainqueur en date est Christophe Riblon, qui avait déposé Tejay Van Garderen à deux kilomètres du sommet pour finalement s’imposer. Cette année là, l’Alpe d’Huez avait été franchi à deux reprises.
26 juillet – 21ème étape : ? -Paris
Peu d’informations ont filtré concernant la dernière étape du Tour 2015. Il parait inévitable de retrouver les mythiques Champs-Élysées comme théâtre final de la Grande Boucle. Mais aura-t-on une nouvelle fois le droit à un final en semi-nocturne avec l’autorisation de faire le Tour de l’Arc de Triomphe ? Rien n’est encore sûr. D’ailleurs aucun nom de ville candidate à accueillir le départ de cette dernière étape n’est sortie dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Les possibilités sont nombreuses pour succéder à Evry, qui avait accueilli la dernière étape en 2014.
Cette dernière étape est encore très floue, mais une chose est sûre, il faudra être costaud pour battre Marcel Kittel sur la plus belle avenue du monde.
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Previsti soltanto 13km cronometro individuali e 43km cronometro a squadre.
8 arrivi in salita, 4 sulle alpi, 2 sui pirenei e uno sul Mur de Huy e un altro su Mur de Bretagne
4 juillet - 1ère étape : Utrecht – Utrecht
C’est un chrono de 13,7 kilomètres qui attendra le peloton pour le grand départ du Tour 2015. Un chrono aux Pays-Bas à Utrecht, qui accueillera le Tour de France pour la première fois de son histoire. Ce n’est donc pas une étape en ligne mais un exercice chronométré qui donnera assurément le maillot jaune à un spécialiste de l’exercice. Pas d’ambition de maillot jaune donc pour un sprinter, surtout que ce ne sera pas un prologue avec une telle distance mais bien un contre-la-montre qui se déroulera dans les rues d’Utrecht. Ça risque donc d’être technique, attention à ne pas perdre le Tour dès le premier jour sur une imprudence.
5 juillet – 2ème étape : Utrecht - Neeltje Jans
La deuxième étape partira d’Utrecht, c’est officiel. Par contre, pour la destination, rien n’a encore été assuré. Mais la plupart des sources recoupent vers une île artificielle de la Province du Zeeland, Neeltje Jans. Le parcours longera la côte sur son final et le peloton sera sujet à des possibilités de bordures. De quoi animer ce début de Tour de France et la deuxième étape.
6 juillet – 3ème étape : Anvers - Mur de Huy
La troisième étape est sujette à beaucoup de rumeurs. Si l’arrivée en Belgique et le départ d’Anvers semble la seule piste possible, le nombre de jours dans le “Plat pays“ est encore indécis. Deux jours ou trois ? Le Vélo-Club suit la piste d’une arrivée mythique sur le Mur de Huy, qui aurait une vraie saveur de Flèche Wallonne. Huy n’a jamais accueilli l’arrivée d’une étape du Tour mais a été trois fois ville départ en 1995, 2001 et 2006. Seuls les grands se sont imposés sur ces étapes, Indurain, Jalabert et McEwen. 9 ans après le dernier passage du Tour sur le Mur de Huy, un nouveau grand nom pourrait ajouter son nom au palmarès.
7 juillet – 4ème étape : Seraing - Cambrai
Si Huy avait lancé les coureurs vers Seraing en 1995, cette dernière devrait lancer l’étape suivante pour la quatrième étape du Tour 2015. La ville a en tout cas été citée à de nombreuses reprises dans les possibilités pour 2015 et pourrait être le départ d’une véritable étape de classique. Car après l’arrivée vallonnée sur le Mur de Huy, il se pourrait bien qu’il y ait un fort goût de Roubaix sur l’étape suivante avec un périple vers la Nord de la France et quelques secteurs pavés. Prudhomme a assuré qu’il n’était pas impossible de retrouver des pavés sur deux éditions de suite. L’étape promet d’être dantesque.
8 juillet – 5ème étape : ? - Amiens
La 5ème étape de ce Tour de France devrait partir du Nord-Pas de Calais, mais aucune ville n’est vraiment sortie du lot pour accueillir le départ de cette 5ème étape. Le peloton devrait par contre rejoindre Amiens, ce qui est une quasi certitude selon France Bleu. A priori pas de difficulté majeure tout au long du parcours, et les sprinteurs devraient être à la fête lors de l’arrivée dans la capitale picarde. Le Tour n’est plus passé à Amiens depuis 2004, mais la ville accueillait le départ de la 5ème étape qui avait vu le succès de Stuart O’Grady à Chartres. D’autres sprinters s’y sont imposés comme Mario Cipollini en 1999, date de la dernière arrivée dans la cité picarde.
9 juillet – 6ème étape : Abbeville - Le Havre
Lorsque Christian Prudhomme s’est rendu en Australie, il a évoqué le fait que le Tour rende hommage aux soldats australiens en cette année de centenaire de l’Anzac Day. Amiens et Abbeville semblent être les deux pistes les plus sérieuses pour le départ de cette 6ème étape. D’après France-Bleu, le peloton devrait aussi passer par Villers-Bretonneux, où se situe le mémorial franco-australien avant de rallier Le Havre. Côté sportif, tout devrait se jouer au sprint, à moins que le vent ne soit de la partie si le peloton longe les côtes normandes… Mario Cipollini est également le dernier vainqueur au Havre, c’était en 1995.
10 juillet – 7ème étape : Livarot- Fougères
Si la rumeur se confirme ce serait un départ inédit pour Livarot qui se situe au cœur du pays d’Auge. Suivant la volonté des organisateurs, le tracé de l’étape pourrait ressembler à un mini Liège-Bastogne-Liège, au travers des routes vallonnées du Pays d’Auge et de la Suisse-Normande. L’arrivée devrait se faire dans la cité médiévale de Fougères, et pourrait fortement ressembler à celle de Lisieux qui avait, au terme d’un sprint en faux-plat montant, vu la victoire de Boasson Hagen en 2011.
11 juillet – 8ème étape : Rennes-Mûr de Bretagne
La capitale bretonne n’a pas revu le peloton du Tour de France depuis 2006 et un contre-la-montre indivi qui avait souri à l’Ukrainien Serhiy Honchar, et devrait selon toute vraisemblance être ville départ de cette 8ème étape. Quand à Mûr-de-Bretagne, qui sera sans aucun doute ville arrivée, tout le monde se souvient de la victoire de Cadel Evans devant Alberto Contador en 2011. Si le profil de l’étape ne devrait pas permettre de réels écarts, les favoris devront être vigilants quant aux éventuelles cassures pouvant survenir dans l’ascension finale. Mûr-de-Bretagne devrait encore sourire à une grosse pointure.
12 juillet – 9ème étape : Vannes-Plumelec (CLM par équipes)
Absent de l’édition 2014, le contre-la-montre par équipes devrait faire son retour en 2015, et c’est entre Vannes et Plumelec que les coureurs s’adonneront à cet exercice particulier qui avait souri à Orica en 2013 du côté de Nice. Côté sportif, les équipes de rouleurs devraient s’en donner à cœur joie, tandis que les grimpeurs tenteront de limiter la casse avant l’arrivée des Pyrénées, même si la côte de Cadoudal ou devrait se situait l'arrivée pourrait changer la donne. Sa pente moyenne de 6,2 % et un dénivelé qui passe de 43 à 154 m sur 1,8 km devrait revêtir toute son importance pour les équipes, car le temps est pris sur le 5ème coureur, et il s'agira pour les leaders de ne pas faire exploser leurs coéquipiers afin de ne pas perdre de précieuses secondes lorsque le 5ème franchira la ligne.
Plumelec avait déjà accueilli un contre-la-montre par équipes, c’était en 1982 et l’équipe Ti-Raleigh-Campagnolo de Jan Raas avait remporté la mise. La ville bretonne avait reçu par la suite plusieurs étapes et notamment vu Erik Zabel s’imposer en 1997. Le dernier succès à Plumelec remonte à 2008, et malgré l’attaque puissante de Kim Kirchen, c’est Alejandro Valverde qui avait mis tout le monde d’accord, devançant Philippe Gilbert et Jérôme Pineau.
14 juillet – 10ème étape : Pau – Cauterets
Au lendemain du jour de repos, qui permettra aux coureurs d’effectuer tranquillement le transfert entre la Bretagne et les Pyrénées, ce sera jour de fête nationale. Et Pau, qui pourrait bien être la ville d’arrêt pour la journée de repos, devrait accueillir le départ de la 10ème étape pour se diriger vers Cauterets. Si cette étape est certifiée par Sud Ouest, la date n’est pas encore certaine, mais il parait logique que cela se passe dans cet ordre.
On ne présente plus la cité paloise qui a déjà accueilli à de nombreuses reprises le Tour et qui est une des villes les plus traversées par la Grande Boucle. En revanche Cauterets n’a reçu le Tour qu’à trois reprises après guerre, deux fois en partance de Pau. Jesus Lorono avait levé les bras en 1953 avant que son compatriote Miguel Indurain ne l’imite en 1989 sur le Col du Cambasque. Cauterets pourrait-être le théâtre d’un joli feu d’artifice.
15 juillet – 11ème étape : Tarbes - Arette-La Pierre Saint-Martin
Si cette étape pourrait être interchangée avec la précédente, elle devrait être difficile, partant de Tarbes, pour aller chercher la commune d’Arette sur le Col de la Pierre Saint-Martin, à la frontière espagnole. Il y aura une valeur historique, deux jours après la célébration de la Junte de Roncal, un traité dont les origines sont assez sombres. Après 2010 et 2012 où la station s’était déjà signalée pour accueillir le peloton du Tour, 2015 devrait être la bonne. Tarbes n’est pas novice et a déjà vu le Tour une bonne dizaine de fois. La dernière fois, Fédrigo s’y était imposé, c’était en 2009.
16 juillet – 12ème étape : Lannemezan-Plateau de Beille
Pour la dernière étape pyrénéenne, c’est une nouvelle belle bataille qui devrait avoir lieu avec sans aucun doute une arrivée au Plateau de Beille, selon plusieurs médias ariégeois. Une étape qui partira logiquement de Lannemezan.
Cette étape n’est pas un classique mais elle a eu lieu a deux reprises depuis le début du siècle. En 2002 et 2004, Lance Armstrong s’était imposé avant que son nom ne soit rayé du palmarès. Après ces deux faits, le Plateau de Beille a vu les victoires d’Alberto Contador et Jelle Vanendert, respectivement en 2007 et 2011.
17 juillet – 13ème étape : Castres-Rodez
Castres a parfois été utilisée comme porte d’entrée ou de sortie du massif pyrénéen. Encore une fois, cette ville de rugby (champions de France de D1 en 2013 et finalistes en 2014) devrait se muer aux couleurs du cyclisme pour une journée. De quoi accueillir une étape du Tour selon Centre Presse.
Le peloton devrait rejoindre Rodez, qui n’a accueilli l’arrivée d’une étape du Tour qu’à une reprise dans la période après-guerre. Très peu d’informations sur cette étape qui semble pourtant très probable. En 1984, la victoire était française avec le succès de Pierre-Henry Mantheour. Depuis la Grande Boucle n’est revenue qu’une seule fois à Rodez, elle accueillait le départ de la 13ème étape en 2010 et Alexandre Vinokourov s’était imposé.
18 juillet – 14ème étape : Rodez-Mende (Montée Jalabert)
20 ans après l’exploit de Laurent Jalabert, le peloton du Tour devrait revenir arpenter les routes qui ont fait la notoriété du coureur français le 14 juillet 1995. Si l’étape partant de Rodez devrait convenir à merveille aux baroudeurs, nombreux seront sûrement les supporters français qui rêveront d’un exploit de Thibaut Pinot ou de Romain Bardet en haut de la montée Jalabert. Attention tout de même, la montée convient aussi aux Espagnols. Les deux derniers vainqueurs en date à Mende sont Marcos Serrano et Joaquim Rodriguez, respectivement en 2005 et 2010. Le Tour passe donc à Mende tous les 5 ans (sauf en 2000), il ne fait donc aucun doute que le Tour y passera en 2015.
19 juillet – 15ème étape : Mende-Valence
Si l’information se confirme, cette 15ème étape devrait être la deuxième journée consécutive destinée aux attaquants. A l’approche du massif alpin, les favoris de ce Tour 2015 voudront certainement se préserver et ne pas effectuer d’efforts superflus en vue de la dernière ligne droite avant Paris. Il est à noter que ce sera seulement la seconde fois que Valence accueillera le Tour de France, après un premier passage en 1996 qui avait souri au colombien « Chepe » Gonzalez.
20 juillet – 16ème étape : Montélimar-Gap
La première étape alpestre de ce Tour 2015 devrait aboutir à Gap, selon les dernières rumeurs. Pas de final au sommet pour l’arrivée dans les Alpes. Déjà ville-étape 17 fois depuis 1947, l’arrivée dans le chef-lieu des Hautes-Alpes devrait permettre une première explication entre les leaders si la situation est favorable, même si selon le tracé, une victoire de l’échappée matinale s’avère aussi probable. Il y a deux ans, Gap était ville arrivée de la 16ème étape et c’est Rui Costa qui s’était imposé prenant le meilleur sur ses compagnons d’échappée dans un final accidenté.
22 juillet – 17ème étape : Digne-Pra Loup
Le Tour de France n’avait pas fait étape à Pra-Loup depuis 1980 – victoire du belge De Schoenmaecker – et devrait donc revenir en 2015 pour la première arrivée au sommet dans le massif alpin. Nul doute que les challengers du maillot jaune se feront un plaisir de tenter de bouleverser la hiérarchie à moins d’une semaine de l’arrivée à Paris. En 1975 Bernard Thévenet s’était imposé à Pra-Loup. Une étape dans le sud des Alpes qui devrait partir de Digne et qui promet du spectacle.
23 juillet – 18ème étape : Gap- La Toussuire
Après une boucle dans le sud des Alpes, il est probable de voir le peloton retourner à Gap pour rejoindre la Savoie. Après avoir accueilli une arrivée et une journée de repos, le chef-lieu des Hautes-Alpes est la porte d’entrée vers la bataille finale. Et la première bataille devrait avoir lieu sur les pentes de la Toussuire, arrivée la plus probable, et d’ailleurs la plus citée.
Si c’est avéré, ce serait la troisième arrivée du Tour à la Toussuire. La première avait eu lieu en 2006 et c’est le Danois Michael Rasmussen qui s’était imposé. En 2012, Pierre Rolland y avait confirmé son succès de l’année précédente sur l’Alpe d’Huez.
24 juillet – 19ème étape : Saint-Jean de Maurienne – La Rosière Montvalezan
Après avoir été snobé sur la dernière édition, la Savoie, et plus précisément la Maurienne, aura le droit à un joli cadeau. Celui de voir le Tour parcourir ses routes durant trois jours. Car après l’arrivée à la Toussuire, c’est Saint-Jean de Maurienne qui devrait accueillir le départ de la 19ème étape. Cette dernière a posé sa candidature selon Velowire et les hôtels y sont déjà complets la veille et le jour de l’étape, selon Le Dauphiné Libéré. Il y a donc de fortes chances que le peloton y soit le 24 juillet pour une belle étape. En effet, Velowire a poussé les recherches pour amener à une probable arrivée inédite à la Rosière-Montvalezan, ascension qui a été “testée“ cette saison en accueillant l’arrivée de l’avant dernière étape du Tour de l’Avenir. Miguel Angel Lopez, futur vainqueur du général, y avait forgé son succès en levant les bras à l’arrivée.
Côté sportif, Saint-Jean de Maurienne avait été le théâtre de l’un des plus grands scandales du cyclisme en 2006. Landis, victime d’une fringale la veille, entamait les grandes manœuvres dès les premiers cols et s’envolait seul à la mi étape pour finalement terminer avec 6 minutes d’avance à Morzine et revenir à 30 petites secondes de Pereiro alors qu’il restait un contre-la-montre. Il sera par la suite rattrapé par la patrouille pour dopage et son futur succès sur le Tour lui sera retiré. Mais Saint-Jean de Maurienne a aussi vu de belles histoires avec la victoire de Sandy Casar en 2010. La ville avait accueilli le départ de la 12ème étape en 2012.
25 juillet – 20ème étape : Modane-L’Alpe d’Huez
Le peloton retrouvera l’Alpe d’Huez en 2015. Sans aucun doute, Le Dauphiné Libéré et les médias alpins croient savoir que le mythique col et ses 21 lacets constitueront l’arrivée de l’avant dernière étape. Et l’étape devrait aussi partir de Maurienne. Velowire penche pour la solution de Modane, ce qui amènerait un rappel de l’édition 2011 du Tour où la 19ème étape reliait Modane à l’Alpe d’Huez. Pierre Rolland y avait remporté la plus belle victoire de sa carrière. Ce départ de Maurienne permettrait de confirmer la thèse du Dauphiné Libéré qui parle de deux départs dans la région.
L’Alpe réussit grandement aux Français puisque le dernier vainqueur en date est Christophe Riblon, qui avait déposé Tejay Van Garderen à deux kilomètres du sommet pour finalement s’imposer. Cette année là, l’Alpe d’Huez avait été franchi à deux reprises.
26 juillet – 21ème étape : ? -Paris
Peu d’informations ont filtré concernant la dernière étape du Tour 2015. Il parait inévitable de retrouver les mythiques Champs-Élysées comme théâtre final de la Grande Boucle. Mais aura-t-on une nouvelle fois le droit à un final en semi-nocturne avec l’autorisation de faire le Tour de l’Arc de Triomphe ? Rien n’est encore sûr. D’ailleurs aucun nom de ville candidate à accueillir le départ de cette dernière étape n’est sortie dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Les possibilités sont nombreuses pour succéder à Evry, qui avait accueilli la dernière étape en 2014.
Cette dernière étape est encore très floue, mais une chose est sûre, il faudra être costaud pour battre Marcel Kittel sur la plus belle avenue du monde.
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Previsti soltanto 13km cronometro individuali e 43km cronometro a squadre.
8 arrivi in salita, 4 sulle alpi, 2 sui pirenei e uno sul Mur de Huy e un altro su Mur de Bretagne
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